Écrivain, musicien de jazz, poète, nouvelliste, trompettiste, critique musical, mais également ingénieur, traducteur, peintre et acteur, Boris Vian laisse derrière lui une œuvre abondante et une carrière aux multiples facettes.

Celui qui se faisait appeler Bison Ravi signe de son vivant une dizaine pièces de théâtre et de romans, dont certains sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, plusieurs recueils de poésie et de nouvelles, de nombreux articles de critique musicale et pas moins de cinq cent chansons.

Publiée dans les années 1950, l’œuvre de Boris Vian continue de toucher toutes les générations de lecteurs, de l’adolescence à l’âge adulte. D’une extrême modernité à sa publication, elle continue d’inspirer les auteurs et artistes contemporains, comme en témoigne les adaptations récentes en bande-dessinée de plusieurs de ses romans, notamment L’Écume des jours ainsi que Et on tuera tous les affreux, que vous pouvez retrouver à la médiathèque. On peut également penser à la bande-dessinée Piscine Molitor, écrite par Hervé Bourhis et illustrée par Christian Cailleaux, qui livrent une biographie touchante de l’auteur.

À l’occasion du centenaire de sa naissance, en 2020, plusieurs hommages lui sont rendus en France, notamment à travers l’exposition « Boris Vian, toujours Vivant » du café des deux Magots ou encore par la publication de divers articles de presse, parus dans Le Monde et Télérama. Un roman inédit paraît également, On n’y échappe pas, une œuvre inachevée par l’auteur et dont l’écriture est terminée par l’Oulipo.